Les Dreamers À propos
Qui sommes-nous ?
Qu'est-ce que Les Dreamers?
Les Dreamers est un média indépendant consacré à la migration et aux migrants, il est situé en région parisienne en France. Il envoie des newsletters depuis juin 2021 et compte 4000 abonnés à sa newsletter gratuite. Le média a obtenu le soutien du Ministère de la culture et est reconnu comme Service de presse en ligne d’information politique et générale au sens de l’article 39bisA par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) du ministère de la Culture sous le numéro 0624 Z 94940. Tout cela pour dire qu’il s’agit d’un site d’information animé par des journalistes titulaires d’une carte de presse. Sa source de revenu provient des abonnements et de ses sponsors.
Bien que francophone, le nom de la newsletter s’inspire du surnom donné aux jeunes migrants sans-papiers aux Etats-Unis. Les Dreamers (les Rêveurs) sont des enfants de migrants arrivés illégalement aux États-Unis. Leur surnom vient d’une loi, le DREAM ACT, proposée en 2001 par deux sénateurs, le républicain Orrin Hatch et le démocrate Dick Durbin. Elle n’a jamais été adoptée.
Le “Development Relief and Education for Alien Minors Act”, le DREAM ACT, proposait de régulariser les jeunes sans-papiers qui fréquentaient un collège ou qui s’enrôlaient dans l’armée.
L’ancien président des États-Unis, Barack Obama, a mis le programme DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals) en place en 2012 afin de protéger de l’expulsion les Dreamers. Son successeur le président Trump a supprimé par décret le programme protégeant de l’expulsion les jeunes immigrés. Le Migration Policy Institute estime que 646000 personnes sont inscrites au DACA. La grande majorité vient du Mexique, avec des contingents plus petits du Guatemala, du Salvador et d’autres pays. La plupart n’avaient aucun lien avec leur pays précédent. Certains ne savaient pas qu’ils étaient sans papiers jusqu’à ce qu’ils demandent un permis de conduire ou une aide collégiale.
L’un des Dreamers célèbres est le journaliste du Washington Post, Jose Antonio Vargas, prix Pulitzer et sans-papiers, qui a témoigné de son histoire.
Où en est-on actuellement ? Le président Joe Biden souhaite une régularisation rapide mais neuf États ont intenté une action en justice pour que le DACA soit déclaré illégal.
Pourquoi les Dreamers ?
La migration a des jours heureux devant elle. C’est elle qui nous a permis, nous autres êtres humains, à nous construire. Sans migration depuis la préhistoire, il n’y aurait pas eu de langues, d’histoire, de conquêtes, d’évolution, de progrès, de partage, de commerce, de cultures, elle est constitutive de notre humanité. Il est fort à parier que l’espèce qui est partie d’Afrique il y a des millions d’années, celle qui a construit des empires, qui a conquis l’Amérique, cette même espèce voyagera dans l’espace.
Les Dreamers est une newsletter qui met en perspective la réalité actuelle et historique de la migration et des migrants. Elle nous parle d’hier et d’aujourd’hui, de concepts et d’histoire, de portraits et de chiffres. Elle donne des clés pour comprendre le monde où il va, pourquoi on en est là et propose quelques solutions. Elle doit son nom au surnom donné aux jeunes illégaux aux Etats-Unis régularisés par un projet de loi : le dream act.
C’est aussi la communauté des rêveurs, ceux qui rêvent d’un autre monde, ceux pour qui les frontières d’un pays dépassent largement les frontières géographiques ; ceux pour qui un pays ce sont aussi des idées et des cultures qu’il fait circuler, au point d’ouvrir des perspectives inouïes et de bouleverser des modes de vie ancestraux. Ils sont militants, acteurs politiques, sympathisants.
Mais il n’en reste pas moins que la migration n’est pas qu’un simple passage anodin de frontières, elle implique des changements durables pour les populations des zones de départ et d’arrivée.
La migration et les migrants sont sujets à friction. On le sait, on l’entend, pas une journée sans son lot d’informations sur les migrants. On affiche des chiffres alarmistes, on déplore le nombre de morts en Méditerranée, on se passionne, on se radicalise. Les fausses informations sont légion. Des sites de média, parfois les plus sérieux, offrent non plus de l’information mais de la désinformation, les groupes de pression idéologique, des hommes politiques, les réseaux sociaux participent à une sorte d’hystérie collective au point qu’on ne veut plus entendre parler des migrants. Nous sommes dans une telle période tourmentée que même les migrants ne veulent plus entendre parler des migrants. On en oublie nos valeurs, ce qui a été fondateur de notre communauté : la devise de la République française, liberté, égalité, fraternité pour commencer ; la convention de Genève de 1951 qui, après les génocides de la Seconde Guerre mondiale, a posé les bases de protection des populations persécutées et donne des garanties aux réfugiés.
Il n’y a que dans les dictatures qu’il est interdit de circuler d’un Etat à un autre. Prenons de la distance, dépassionnons les débats, cherchons des solutions et créons ensemble un média qui :